Chants pour Titine

'J'ai choisi la gravure pour être un écrivain sans les mots'. Le peintre et graveur Albert Woda n'est pas devenu un véritable écrivain, mais il possède par contre sa propre maison d'édition, opérant sous le nom Éditions de l'Eau. Pour ses livres, il utilise de préférence 'la manière noire', une technique de gravure qui lui permet de réaliser des illustrations sombres et pleines de mystère, comme des scènes de nuit, mais également des paysages idylliques. A partir du début des années 1980, Woda a travaillé à une série de vingt publications personnelles, dans son atelier situé dans un centre culturel, choisissant à chaque fois des poèmes en prose d'écrivains avec lesquels il se sentait des affinités. Il existe toujours une étroite cohérence entre ses dessins et leur texte.

Chants pour Titine est l'un de ces livres publiés par Woda. Il contient de la prose et des poèmes de Jean-Luc Bruyas- avec qui Woda a également réalisé Lienne la muette en 1991. Les textes ont été écrits à partir d'une chanson de Sergio Pesce (né in 1968), dont la partition a été reproduite. Quant à Woda, il a réalisé une unique gravure pour accompagner ce livret au format oblong: une chambre obscure, avec l'encadrement d'une porte et un rai de lumière. Une fillette danse au milieu de la pièce. Il s'agit de Titine, au sujet de laquelle Bruyas écrit qu'elle a cinq ans et demi et qu'elle 'rêve de danser comme sa maman danseuse'.

Description bibliographiques

Description: Chants pour Titine / Jean-Luc Bruyas ; [avec des pièces musicales composées par Serge Pesce]. - [S.l.] : Éditions de l'Eau, 1990. - 16 p. : ill. ; 9×20 cm

Tirage: 100 exemplaires

Exemplaire: No. 29 des 34 exemplaires avec une gravure, signée par Albert Woda

Note: Signé par l'auteur, l'artiste et le compositeur. Les textes sont écrits pour les pièces musicales composées par Serge Pesce

Bibliographie: Monod 2030 ; Bénézit 14-679

Cotation: KW Koopm D 74

Références bibliographiques

• Pierre Séjournant, 'Albert Woda: de la nuit des temps au mystère de la nuit', in: Nouvelles de l’estampes, (2000) 170, p. 54-58